Je partage ici mon expérience avec la société OLRIC, implantée à SENLIS, avenue du Général de Gaulle.
Hier, le lundi 5 mai 2025, à 10h15 environ, (cf photo ci-joint), je m’étais perdue en cherchant une agence de babysitting. J’ai passé la porte de cette entreprise en pensant pouvoir demander mon chemin.
À ce moment-là, une dame très bien habillée, en talons, m’a devancée (devant la porte des locaux de l’entreprise), suivie d’un homme. Celui m’a fermé la porte au nez, alors que j’étais devant lui.
J’ai ouvert la porte à nouveau, je suis rentrée et j’ai dit « bonjour » en souriant . Le monsieur a répondu à mon salut d’un ton condescendant, en me regardant de haut en bas, avec un profond mépris. Il a suivi la dame, qui avait déjà commencé à monter les escaliers.
Elle s’est arrêtée au milieu, m’a regardée et m’a lancé :
— « Qu’est-ce que vous voulez, madame ? »
Je lui ai répondu :
— « Bonjour madame, on peut se parler de manière civile. Je suis une dame qui cherche une entreprise, je suis un peu perdue. »
Elle m’a dit :
— « Écoutez, nous sommes une entreprise, je travaille ici. Je ne peux rien pour vous. »
J’ai insisté :
— « On peut se parler avec un minimum de respect. »
Mais elle m’a clairement signifié que j’avais à dire ne l’intéressait absolument pas, qu’elle ne m’aiderait pas.
Le monsieur n’a même pas daigné me regarder. Il a devancé, et a monté les marches, il est tout simplement parti.
En sortant, j’ai dit :
— « Madame, vous êtes loin d’avoir la classe que vous prétendez avoir. Vous en êtes très loin. »
Elle n’a pas répondu, elle m’a juste regardée, sans rien dire.
Je suis partie, mais j’ai décidé d’appeler leur bureau. Je suis tombée sur le directeur commercial. Pendant que je lui racontais ce qui venait de se passer, j’entendais cette même dame crier à côté. Pour quelqu’un qui n’avait rien à se reprocher, je la trouvais bien excitée.
Le directeur est descendu, et là, il a été très respectueux et très courtois.
Il a tenté de justifier ses salariés, expliquant qu’ils n’étaient pas racistes.
Je lui ai répondu :
— « Oui, oui, on la connaît celle-là. Vous avez sûrement un ami noir, ou l’enfant de votre camarade de classe est “antillais ».On connaît. »
Je lui ai aussi dit :
— « Monsieur, je suis française, je suis née ici, je n’ai pas à me justifier. Mais il est hors de question pour moi de ne pas laisser d’avis Google après l’accueil que j’ai reçu de vos deux salariés. En tant qu’être humain, j’ai droit à un minimum de respect. Et ce droit a été piétiné. »
Je lui ai dit qu’il était important pour moi de dénoncer cette situation.
Je ne veux pas qu’une autre personne, comme moi, pousse la porte de cette entreprise et vive ce que j’ai vécu.
Il m’a dit que l’entreprise traversait une mauvaise passe, que cet avis n’allait pas les aider.
Je lui ai répondu :
— « Je ne suis pas venue pour faire de l’assistance sociale au travail. Je suis juste une femme qui s’est perdue et qui a été traitée comme une moins que rien. Ça suffit. »
Il m’a tendu la main pour me dire au revoir, que je lui ai tendu en retour, il s’est excusé à nouveau, et a ajouté qu’un savon allait être passé à ses salariés.
Je lui ai dit :
— « Je suis désolée pour vous d’avoir des salariés qui entachent autant l’image de votre entreprise. »
Je remercie encore le directeur commercial pour sa politesse et son écoute.
Mais le mal est fait. Et je ne peux pas faire semblant, comme si rien ne s’était passé.
Ce ne sont pas les salariés eux-mêmes qui se sont excusés. C’est leur directeur. Et ça, c’est important.
Ah, et le plus ironique ? L’entreprise que je cherchais se trouvait… au fond de la cour. Juste là, à deux pas.
C’est le directeur commercial qui m’en a informé.